Publié dans Dossier

Beauté - Des fêtes en paillettes! 

Publié le vendredi, 22 décembre 2023

En cette période de fêtes, ces dames se pomponnent pour briller de mille feux. Ainsi, les salons de beauté, de coiffure, d’esthétique et d’onglerie sont bondés dès le petit matin. Certaines clientes vont même dans les salons la veille pour éviter de se réveiller à 4 heures du matin. La plupart de ces centres de beauté n’acceptent plus les rendez-vous, sauf pour le maquillage, ce qui explique le fait que l’attente dure des heures…

L’affaire est plus ardue avec le « make up » du fait qu’on ne puisse pas dormir avec. Selon la jeune Mendrika Rasoanaivo, gérante de « Jejou Make-up » Analamahitsy, les créneaux sont presque tous pris le matin du 25 décembre. Actuellement, les rendez-vous sont quasiment tous pour des maquillages, lesquels ont la cote, notamment chez les jeunes. « La coiffure, bien qu'indémodable, ne représente pas la moitié des clients. Les offres vont de la simple pose de vernis à un maquillage complet, sans les soins des cheveux qui est à part ». Cette esthéticienne propose plusieurs offres pour tous les budgets. Une pose vernis permanent par exemple coûte 10.000 ariary. Avec des faux ongles, il faut ajouter 5.000 ariary de plus. Un maquillage sans utiliser des faux cils coûte au client autour des 20.000 ariary, sinon il faut ajouter 5.000 ariary de plus. En tout, le soin du visage et des ongles s’élève à 40.000 ariary.

Son équipe se déplace également à domicile pour celles et ceux qui ne peuvent pas aller au salon. 

« Depuis que je fais ce métier, en 2018, le carnet d’adresses est bien plein. Les amies et clientes fidèles ne veulent surtout pas manquer de se faire belle pour Noël et la Saint-Valentin. Nous n’utilisons que des produits authentiques et cela se ressent sur les retours des habituées ». Concernant « Jejou Make-up », les tâches sont spécialisées. Ainsi, il y a une équipe d’onglerie et une autre spécialisée dans le maquillage. Cela permet une plus grande concentration et donner le meilleur résultat possible. « Dans ce métier, le travail bien fait assure la publicité. Un seul faux-pas suffit à ruiner tout un travail de plusieurs années », constate Mendrika.

Du côté des designs et du look, c’est souvent le client qui les choisit. Cependant, l’esthéticien(ne) apporte des conseils supplémentaires afin de parfaire le travail. Car un maquillage est parfois capricieux et certains teints de visage ne vont pas forcément avec le choix initial. Cela évite un fashion faux-pas. « Je regarde dans la bibliothèque d’images, sur Internet ou dans des magazines spécialisés, puis je l’apporte chez Jejou comme modèle. S'il y a des couleurs qui ne me vont pas, on essaie d’en discuter sur le bon choix. C’est d’ailleurs ce qui me plaît chez Mendrika, elle n’est jamais avide de conseils », confie Rindra, une de ses clientes et amies.

Les salons d’onglerie pris d’assaut ! 

Plus de rendez-vous depuis cette semaine. La plupart des salons d’onglerie sont débordés depuis cette semaine. Les clientes sont au rendez-vous pour les soins des mains et pieds ainsi que pour les poses-vernis, notamment semi-permanents et permanents. Les femmes et les jeunes filles y viennent en masse, attendant des heures avant d’être prises. « Outre les cheveux, avoir des mains et des pieds au top s’avère un "must" durant les fêtes. Les vernis semi-permanents font très bien l’affaire pour Noël, la fin d’année et le Nouvel an puisqu’ils durent en moyenne deux semaines sur les ongles », nous confie Marie R., cliente fidèle d’un salon à Mahamasina. « Je suis ravie du fait que les salons n’ont pas révisé à la hausse le tarif des soins. Au contraire, bon nombre d’entre eux font de la promotion actuellement, au grand plaisir des "coquettes" », ajoute Hasina R., résidant aux 67 Ha.

Effectivement, bon nombre de salons d’onglerie proposent leurs services à des prix abordables. Les soins des mains et pieds se font à partir de 5.000 jusqu’à 30.000 ariary. La pose-vernis est taxée à partir de 10.000 ariary, avec des réductions pour celles qui le font à la fois pour les mains et les pieds. « Nous accueillons une centaine de clientes par jour depuis cette semaine. Ce nombre va sûrement augmenter à partir de demain. Nous nous en sommes préparés et avons renforcé l’effectif des esthéticiennes en activité. De plus, elles reçoivent des primes d’heures supplémentaires et des frais de transport », témoigne la gérante d’un salon à Analakely. Comme elle, les responsables de salon prennent à chaque période festive des mesures spécifiques afin de satisfaire leurs clientes et de récompenser leurs salariés. Les cartes de fidélité restent acceptées, soit un soin gratuit après 10 séances…

 

Des coiffures exceptionnelles  

Briller pour Noël. La coiffure a encore une importance majeure pour les femmes durant la fête de Noël et du réveillon de la Saint-Sylvestre. Celle-ci est inséparable avec les habillements, le maquillage, les talons et les sacs à main. Même les petites filles profitent de cette occasion pour se faire chouchouter par les coiffeuses. « La fête de Noël est unique pour les enfants, notamment les filles. Une fille se veut être la plus belle à cette occasion. Depuis ses quatre ans, j'ai l'habitude d'emmener ma petite fille au salon de coiffure. Vu son âge, c'est seulement durant cette fête qu'elle en est autorisée », sourit une mère de famille.

Si auparavant, les chignons sont les plus associés à cette fête de la nativité, actuellement les salons de beauté offrent un large choix pour les femmes, les jeunes femmes et les petites filles, dont le « Wavy », les chignons tressés, la queue-de-cheval « loose », les cheveux plaqués, l’extension, le « curly »,... Il en est de même pour les accessoires de cheveux comme le serre-tête en velours, les barrettes dorées ou les perles nacrées, les diadèmes.

Les rendez-vous sont pris d’assaut jusqu' au Nouvel an pour quasiment tous les salons. Pourtant, cela ne les empêche pas de prendre des nouvelles clientes puisque toutes les femmes voudraient être belles et exceptionnelles pour célébrer la naissance du Christ. Afin de satisfaire les clientes, certains salons de beauté ont renforcé leur équipe. « Depuis hier, nous avons reçu une cinquantaine de clientes par jour, si auparavant nous n’en recevons que dix ou vingt. On fait une tour de permanence puisque nous travaillons jusqu'à 20h et la veille de Noël jusqu'à 22h », soutient une coiffeuse à Ankadifotsy. La majorité des salons sont exceptionnellement ouverts le dimanche 24 décembre et même le jour de Noël.

Contrairement à d'autres services, les tarifs ne changent pas. Pour les cheveux courts, mi-longs et longs, les prix varient de 5.000 à 120.000 ariary, selon le type de cheveux, le choix du produit et le modèle que le client voudrait réaliser.

 

Nikki R. , Patricia R. , Anatra R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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